Commentaire écrit en 2012 de Marcel Boiteux – ex directeur d’EDF (1967-1987)
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Article de Michel Bernard paru dans le Point
En car, entre Nantes et la petite ville de Vendée prospère et animée où je me rendais à la fin mars, sur un trajet d’une trentaine de kilomètres je n’ai pas vu une seule éolienne. De retour dans la Meuse, de la gare TGV située sous Verdun à Bar-le-Duc, les yeux se fatiguaient à les compter le long de la Voie sacrée, toujours plus nombreuses, toujours plus hautes. À l’approche de la préfecture, «Ville d’art et d’histoire», « joyau Renaissance», leur pullulement empêche de les dénombrer. Dans le hameau qu’elles dominent, auxquelles elles assurent une rente, des trottoirs généreusement asphaltés, agrémentés de jardinières en ciment, emmènent d’improbables passants vers les prés ; des alvéoles ont été ouvertes à grands frais dans la butte pour y stationner d’éventuelles voitures.Vous cherchez la France périphérique ? Levez les yeux : si le ciel est encombré d’acier et de matériaux composites, vous y êtes
Près de la moitié du parc éolien français se trouve dans les Hauts-de-France et le Grand Est ; pour cette région, sur trois départements principalement: la Marne, l’Aube et la Meuse. L’État, garant de l’équilibre entre les territoires, le constate et le regrette d’un côté, en profite de l’autre. La faible opposition d’une population moins dense, moins diplômée, moins riche, lui permet, conformément à ses engagements européens, d’accélérer dans ces campagnes le développement d’un paysage industriel dont on ne veut pas ailleurs. Vous cherchez la France périphérique? Levez les yeux: si le ciel est encombré d’acier et de matériaux composites, vous y êtes.
Les Meusiens, braves gens, ont considéré favorablement l’installation des premiers aérogénérateurs il y a une quinzaine d’années. Ils avaient l’impression, en ce début du XXIe siècle, d’être enfin « terre d’innovation et d’excellence», après avoir été si souvent champ de bataille. La propagande technologique dissipée par le bruyant tournoiement des pales géantes, ils ont compris: pour eux, l’après-guerre continue.
Le plus fort déploiement de l’éolien en France suit la ligne de front de 14-18. Le no man’s land de la Grande Guerre a été pris au mot par les opérateurs. Ces paysages, si émouvants par leurs souvenirs, rendus à la vie par la ténacité des hommes et des femmes revenus ici, ont été bradés en quelques années. C’est tout juste si l’on parvient à tenir les machines en lisière des nécropoles.
À lire aussi Jean-Marie Rouart: «Éoliennes, panneaux solaires, entrées de villes… La mort du paysage français»
Ironie de l’histoire, c’est sous l’impulsion de l’Allemagne, sous la pression du courant pacifiste antinucléaire que le développement de l’énergie éolienne s’est emballé avec l’objectif de la substituer à brève échéance à l’atome, absurdement proscrit. L’Allemagne, en vingt ans, s’est défigurée à grande échelle, non sans fortes disparités régionales là-bas aussi: à foison dans le Nord et le centre, peu dans la riche Bavière, très peu dans l’opulent Bade-Wurtemberg. Des voix s’élèvent outre-Rhin pour protester, elles ont moins d’audience qu’en France et sont culpabilisées plus facilement. On ne peut s’ôter de l’idée que le saccage des horizons en Allemagne participe de l’expiation de l’horreur nazie. La mortification de la patrie charnelle, au profit de celle des valeurs, la patrie constitutionnelle théorisée par Habermas, est une politique.Les excités qui balancent des boîtes de soupe sur « Les Tournesols » de Van Gogh ou « La Jeune Fille à la perle » de Vermeer font infiniment moins de mal à la beauté du monde que les industriels subventionnés qui gribouillent sur une ligne d’horizon, bétonnent une terre pure de toute construction depuis l’origine des temps
L’Europe se met à l’unisson. Les patries sont suspectes, comme en Allemagne elles doivent s’humilier. C’est pourquoi l’argument de la beauté du pays, valeur cardinale sur laquelle s’ouvraient les manuels de géographie distribués par la République dans ses écoles, non seulement n’est plus agissant mais passe pour douteux. La destruction du paysage français a des motivations moins éloignées qu’il n’y paraît de la déconstruction de son histoire. Un être humain se déracine par le ciel ; on le dégoûte de la terre en lui gâchant l’horizon. En Vendée, en Alsace, au Pays basque, en Corse, l’orgueil local est assez vigoureux pour assurer une résistance efficace à la pollution du ciel. Sur la Côte d’Azur et en Provence, le tiroir-caisse du tourisme a mis à l’abri la région. La facilité fait pousser les gigantesques moulins où il y a moins de vent, mais où se trouvent des communes, des agriculteurs suffisamment démunis ou cupides pour donner leur ciel, qui est aussi celui des autres, contre quelques sous. La France, à contrecœur, sous la contrainte, bat sa coulpe sur les collines, les plateaux où elle a si souvent fait face à l’envahisseur. À la Vaux-Marie, sur le plateau où commence la tragédie de Ceux de 14, s’élève une extraordinaire densité d’engins qui ronflent tout le jour et clignotent la nuit. Un son et lumière sans âme sur les champs de mémoire.
Les excités qui balancent des boîtes de soupe sur Les Tournesols de Van Gogh ou La Jeune Fille à la perle de Vermeer font infiniment moins de mal à la beauté du monde que les industriels subventionnés qui gribouillent sur une ligne d’horizon, bétonnent une terre pure de toute construction depuis l’origine des temps. Un coup d’éponge annule l’inconséquence des premiers, les dommages causés par les seconds sont durables et, pour le sous-sol, quasiment irréversibles. En octobre, le tableau de Monet, Les Meules, exposé à Potsdam, a été aspergé de purée de pommes de terre par des activistes du climat. Le peintre, qui avait la religion de son jardin et tenait la grâce d’un paysage pour infiniment supérieure au chef-d’œuvre le représentant, en aurait été moins bouleversé que de voir la dégradation de ses motifs. Combien de temps encore parviendra-t-on à éloigner de la cathédrale de Chartres les monstrueux épis qui hérissent la Beauce, combien de temps des coteaux de l’Epte à Giverny? Faudra-t-il pour cela abîmer un peu plus ces ciels voyageurs, pas moins précieux, pas moins indispensables aux gens du Nord et de l’Est, que la douceur de l’horizon à leurs compatriotes de la Côte d’Azur ou de l’Aquitaine?

Extraits d’un article du Point – Kervasdoué – 29 juin 2022
L’intégralité de l’article : https://www.lepoint.fr/invites-du-point/kervasdoue-aux-sources-politiques-de-la-crise-de-l-energie-29-06-2022-2481517_420.php
Voici quelques extraits de cet article :
C’est encore la Commission européenne qui fait croire, Allemagne oblige, que d’un point de vue écologique le nucléaire et le gaz se valent ; or les émissions de CO2 du gaz par TWH produit sont 120 fois supérieures à celles du nucléaire et le rapport est le même pour les morts par TWH, le nucléaire étant 100 fois moins mortel ! (……)
L’autre facteur aggravant vient de l’influence de l’écologie politique, dont le premier commandement a toujours été de bannir tout usage de l’énergie nucléaire civile. Grâce à l’efficace combat médiatique des écolos, la France s’est progressivement sentie coupable de ce parc nucléaire qui ronronnait et fournissait de l’électricité à bas prix. (……)
Le grand et curieux projet des gouvernements français de ces deux dernières décennies fut donc, en financement l’éolien et le photovoltaïque, de décarboner une électricité qui l’était déjà, grâce au nucléaire et aux barrages hydroélectriques. (……)
C’est aussi ce combat permanent contre le nucléaire des écologistes politiques qui a influencé Emmanuel Macron quand il a décidé la fermeture de la centrale de Fessenheim. Il se situait alors dans la droite ligne de François Hollande qui, assisté par Ségolène Royal, voulait fermer – outre Fessenheim – « certaines » centrales (de l’ordre de 16 !) pour qu’en 2025 l’énergie nucléaire française ne contribue plus qu’à 50 % à la production d’électricité. (……)
Quoi qu’il en soit, l’abandon du nucléaire allemand pour le gaz russe, le faible rendement des énergies alternatives et les mécanismes du marché de l’énergie en Europe conduisent au rationnement et à une forte croissance en France du prix de l’énergie, même si, grâce aux décisions des années 1970, elle jouit d’un bon mix électrique que l’on s’apprêtait à massacrer, au nom de croyances infondées. (……)
Positions des candidats sur l’éolien

Quelle place pour les éoliennes dans le mix énergétique français ?
L’Académie des Sciences, l’Académie des Beaux-Arts et l’Académie des Sciences Morales et Politiques ont rendu un avis commun au mois de février 2022.
Lire le résumé sur le site de l’Académie des Sciences
Ci-dessous l’avis complet (bouton de téléchargement au-dessous)
Demande de révision auprès de la Commission européenne
Une vidéo très explicite à regarder absolument
LETTRE OUVERTE
A l’attention de Monsieur le Président de la communauté de communes du plateau picard.
le 7 octobre 2021
Monsieur,
Le développement anarchique de multiples projets éoliens sur le territoire de la communauté de communes provoque la colère et l’opposition d’une partie grandissante de la population.
Vous ne pouvez pas ignorer que continuer de hérisser nos campagnes d’éoliennes toujours plus hautes n’aura aucun impact significatif sur la baisse des émissions de gaz à effet de serre dans notre pays et il n’est plus possible non plus, d’occulter davantage les préjudices et les risques que cette prolifération fait peser sur la population.
Les subventions et autres avantages déversés à fonds perdu dans cette industrie dont bénéficient principalement les industriels et les propriétaires fonciers sont financées en partie par de l’argent public. Mais ce financement provient surtout des taxes additionnelles payées par les clients et qui ne cessent d’augmenter provoquant une hausse continue du prix de l’électricité qui exposera les plus fragiles à la précarité énergétique.
De plus, nous sommes surpris que vous donniez crédit à cette obstination coupable du gouvernement qui consiste à continuer à investir dans cette énergie coûteuse et inutile (alors même que plusieurs pays européens sont en train de réviser cette orientation) en délaissant la filière nucléaire dans laquelle notre pays excelle, qui fournit de l’énergie à un prix compétitif et dont le bilan carbone est bien plus favorable. Cet aveuglement amènera, à terme, un risque de pénurie pour tout le monde et sera un handicap pour notre pays dans l’avenir.
Soyez convaincu que ces sommes d’argent, éphémères, aussi attractives soient-elles, ne compenseront jamais les nuisances subies durablement, par l’ensemble de la population.
Et loin d’enrichir notre territoire, c’est plutôt l’effet inverse qui se produira à brève échéance.
Car les personnes ayant les moyens de vivre et d’investir ailleurs qu’au milieu des éoliennes le feront.
Le mandat que vous ont confié les maires et, à travers eux, une partie de la population vous oblige et comporte l’engagement de protéger les habitants et notre cadre de vie commun.
C’est pourquoi nous vous demandons de proposer à votre assemblée le vote d’un moratoire visant à stopper tous les projets éoliens en cours sur le territoire du plateau picard.
En vous engageant dans cette démarche courageuse, vous ferez de notre communauté de communes un exemple pour le reste du territoire.
Respectueusement
Pour l’association
Eric Mijoule
Transmise pour information aux maires et aux élus des communes du plateau picard
Association CHAD pour la protection de l’environnement et du cadre de vie du plateau picard
37, rue Neuve 60190 Cressonsacq
Qui est responsable dans l’histoire du réchauffement climatique ?
Réunions d’information
Deux réunions d’information et d’échanges ont eu lieu :
Les vendredis 17 et 24 septembre à la mairie de Pronleroy (au centre d’un vaste projet de 81 éoliennes alors même que le village s’est prononcé contre de telles implantations sur son territoire)
Toute notre belle campagne picarde est menacée. Actuellement, la pression est énorme sur les mairies et les propriétaires fonciers.

Grosse affluence à ces deux réunions ! Beaucoup de monde dans la salle et à l’extérieur : des maires, des conseillers municipaux, des agriculteurs, des habitants des alentours. Et aussi des représentants d’autres associations notamment de la Somme venus nous encourager et nous décrire la défiguration de leur environnement et leur combat face à ce fléau. Notre président a soigneusement démontré l’aberration écologique et le gaspillage d’argent public que les éoliennes représentent.
Rien n’est perdu, il faut se battre et mobiliser pour que les projets qui nous menacent soient abandonnés, notamment lors de l’enquête publique. Vous pourrez retrouver beaucoup d’informations sur ce site qui est et sera régulièrement mis à jour pour vous informer à chaque étape durant les mois à venir et vous permettra de vous exprimer sur les projets éoliens en cours d’instruction sur le secteur.
D’ores et déjà, vous pouvez signer notre PÉTITION en ligne et inciter votre réseau à en faire autant. Plus la mobilisation sera forte, plus grandes seront les chances de contrer les projets. Rien n’est inéluctable.

Le Tribunal de Nantes confirme la baisse de la valeur des maisons liée aux éoliennes
Retrouvez beaucoup d’autres informations sur :
FÉDÉRATION ENVIRONNEMENT DURABLE

Pas de green deal sans nucléaire
«Pas de green deal sans nucléaire» prévient Thierry Breton
transitionsenergies.com/pas-de-green-deal-sans-nucleaire-previent-thierry-breton
La bataille en Europe pour faire de l’énergie nucléaire, une énergie qualifiée de « durable », c’est-à-dire qui ne perturbe pas le climat, est féroce. Et cela même si le nucléaire permet de produire l’électricité la plus décarbonée qui soit, plus encore que celle provenant des éoliennes et des panneaux solaires.
Mais il est vrai que l’énergie nucléaire présente d’autres inconvénients et que de nombreux pays en Europe n’ont aucun intérêt à préserver et encore moins développer l’énergie nucléaire. Ce qui n’est évidemment pas le cas de la Chine, des Etats-Unis et de la Russie. Il faut aussi ajouter que la Commission européenne et le Parlement sont sous pression et sous influence des partis écologistes et de nombreuses ONG farouchement opposés au nucléaire, même si cela se traduit pas une augmentation des émissions de gaz à effet de serre… Le mouvement écologiste n’est tout simplement pas capable de remettre en cause son idéologie fondatrice née dans les années 1970 qui est le rejet du nucléaire.
Un élément indispensable à la transition pour le GIEC et l’AIE
Cela n’empêche pas l’énergie nucléaire d’être considérée comme un élément indispensable à la transition des institutions internationales comme le GIEC et l’Agence Internationale de l’Energie (AIE). Le nucléaire n’émet que 12 grammes de CO par kWh produit, contre 490 grammes pour le gaz naturel, qui figure pourtant dans ces énergies estampillées «vertes»… parce que les pays qui se détournent du nucléaire comme l’Allemagne ou la Belgique en ont besoin.
Mais la France est loin d’avoir gagné la partie. Cela explique pourquoi le Commissaire européen chargé du marché intérieur, le Français Thierry Breton, est à son tour monté au créneau le 26 août. Invité de la REF (rencontre des entrepreneurs de France), le commissaire européen a plaidé pour le maintien des centrales nucléaires en Europe. «Pas de Green Deal [Pacte vert] sans nucléaire» a menacé le commissaire européen au Marché intérieur et à l’Énergie Thierry Breton, invité de la REF (rencontre des entrepreneurs de France). «Cela ne veut pas dire que l’on va faire n’importe quoi» a-t-il ajouté, soulignant à plusieurs reprises que la sécurité devait être garantie pour maintenir l’exploitation des centrales nucléaires européennes.
«On ne fera pas du nucléaire pendant des centaines d’années mais nous sommes dans une période transition» a expliqué Thierry Breton pour justifier ce maintien des centrales.
L’Allemagne, la Belgique… et la France ferment des centrales
Pourtant, toute une série de fermetures de centrales nucléaires sont prévues en Belgique, en Allemagne et en France également où 14 réacteurs devraient être fermés d’ici 2035. Ce qui n’est pas à chaque fois sans poser de très sérieux problèmes de risques de pénuries d’électricité et de black out et d’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, ce qui va à l’encontre même de l’objectif du Green Deal ! En Allemagne, l’intermittence des renouvelables, éolien et solaire, contraint, faute de centrales nucléaires, à activer plus fréquemment les centrales thermiques au charbon et au gaz. Résultat, quand il y a peu de vent et de soleil, comme au premier semestre cette année, les émissions de CO2 s’envolent…
En Belgique, la situation est encore plus ubuesque, une vraie histoire belge. Le pays compte sept centrales nucléaires qui assurent 50% de sa production d’électricité. Il a prévu de les arrêter définitivement en 2025 et de les remplacer par des centrales à gaz, qui émettent évidemment bien plus de CO2. Mais pour le moment, aucune décision n’a encore été arrêtée et investissement lancé pour construire les centrales remplaçant les réacteurs nucléaires existants. Pour 2025, il est déjà trop tard.
La France est dans une situation proche, si elle veut atteindre son objectif de 50% d’électricité nucléaire en 2035, elle doit construire de nouveaux réacteurs pour remplacer en partie, ceux qui seront fermés d’ici-là. Il en faut six au minimum pour éviter les pénuries d’électricité. Mais il est déjà presque trop tard pour prendre la décision et lancer les projets. De toute façon, cela n’interviendra pas avant 2023 bien après la prochaine élection présidentielle…
Pas d’hydrogène vert en grande quantité sans électricité nucléaire
«Certaines de ces centrales sont encore en état de marche» a expliqué Thierry Breton » Il faut être pragmatique. Démanteler une centrale que l’on peut faire vivre encore deux, trois ans… Pourquoi se priver de cette capacité de production». S’il y a un concept qui a disparu des stratégies de transition énergétique, c’est bien celui de pragmatisme et même de réalité.
Thierry Breton a rappelé que la production d’hydrogène vert, c’est-à-dire par électrolyse avec de l’électricité décarbonée, nécessite la production régulière et à des coûts accessibles de très grandes quantités d’électricité «propre». Le nucléaire est aujourd’hui le meilleur moyen d’en obtenir.

Centrales nucléaires

Siècle digital : soleil artificiel
Soleil artificiel : « une avancée historique » revendiquée par les États-Unis
« C’est l’avancée la plus significative dans la fusion inertielle depuis ses débuts en 1972 »

L’éolien et l’élu
➻ L’éolien et l’élu : guide réalisé par deux administrateurs du CRECEP (Collectif Régional d’Experts et de Citoyens pour l’Environnement et le Patrimoine) (anciennement ACBFC) (à distribuer aux élus -et citoyens-, grands et petits !) Ce guide a été créé par un collectif anti-éolien afin d’aider les élus et les citoyens face au lobby de l’éolien subventionné par les pouvoirs publics.